Plus de 110 000 personnes, selon les 650 associations organisatrices, ont manifesté dans plusieurs villes de France, dimanche 28 mars, pour réclamer une « vraie loi » climat. Reportage à Nîmes.
Il y a comme un air de déjà vu. En mars 2019, la Marche du Siècle réunissait 107 000 personnes – rien qu’à Paris – et près de 320 000 manifestants à travers toute la France. En 2021, ils étaient à nouveau plusieurs milliers dans la rue, à interpeller les parlementaires avant que la loi “climat et résilience” soit examinée par l’Assemblée nationale.
Le texte, issu des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), est largement critiqué pour avoir été vidé de sa substance, au point de ne plus être en mesure de répondre aux objectifs de départ : permettre à la France de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030 (par rapport à 1990).
Cent cinquante citoyens, tirés au sort, ont travaillé pendant neuf mois à l’élaboration de mesures concrètes pour répondre à la trajectoire bas carbone du gouvernement dans un “souci de justice sociale“. Un travail salué par de nombreuses ONG mais saboté par un intense lobbying.
À Nîmes aussi, plusieurs centaines de personnes ont pris part au mouvement de revendication pour “une vraie loi climat”.
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