Au cœur de la Bourgogne, les habitants achètent collectivement des parcelles de forêts de feuillus pour empêcher leur destruction et leur remplacement par des champs de résineux moissonnés comme du blé pour l’industrie du bois. Une véritable lutte en faveur d’un usage partagé et raisonné de l’espace forestier. Reportage.
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Textes et photos : Estelle Pereira
Camille Le Gouil (à gauche) et Amélie Schmidt (à droite) ont adhéré au groupement forestier du chat sauvage chacune à leur manière. La première en prenant directement une part et en développant une association d’éducation à l’environnement et la deuxième en prévoyant d’utiliser le bois récolté par le collectif pour son activité d’ébéniste et de tourneuse. ©Estelle Pereira
Une coupe rase datant de l’hiver dernier a été réalisée sur cette parcelle d’épicéas. Les résineux plantés essentiellement en monoculture ont tous été ravagés par les scolytes. En raison des sécheresses estivales, les arbres affaiblis n’ont pas résisté et ont dû être abattus. ©Estelle Pereira